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Balades au Luxembourg

Article du 31 mai 2012, publié par PO (modifié le 31 mai 2012 et consulté 316 fois).

Balades au Luxembourg : choses cachées, révélées, inventées

Les fées

Quand Milianne apprit que son grand-père était mort, elle n’avait qu’une envie : se renfermer sur elle-même partir loin des autres. Elle sortit de chez elle et courut jusqu’au jardin du Luxembourg. Là, elle s’assit sur une chaise et pleura longtemps. En silence. Devant un bosquet de jacinthe en fleurs. Elle pleura tellement longtemps que le gardien finirent par passer devant elle sans la voir. Quand la nuit arriva, ils avaient refermé les portes sans prendre garde à elle. Vers minuit une sorte de chaleur commença à l’envahir. Elle leva la tête et vit quelque chose de si magnifique que la tristesse partit instantanément. Des fées fragiles, pleines de charme et de magie sortaient délicatement des jacinthes endormies. Doucement, elles redonnaient vie aux plantes et animaux endommagés par les passants.

Emue, Milianne se dirigea vers elles. Quand les fées la virent, elles s’arrêtèrent et la dévisagèrent. Tu veux te joindre à nous Milianne répondit « oui ». De toute façon, il ne lui restait plus que cela : ce jardin aux mille couleurs plein de vie…

Josépha Attal et Maryam Tayara


Ici

Ici, les journées coulent paisiblement, seulement ponctuées par le chant des oiseaux. La claire lumière printanière perce les feuillages et envoie sur le sol ses ombres, tachetant les allées de graviers blancs. Tout ceci se passe le jour mais la nuit tout est différent. La nuit, les passants ont quitté les lieux ; la nuit, le jardin se réveille. Alors tout peut arriver. Les cris mélodieux des oiseaux sont remplacés par ceux, stridents de petites créatures des bois. Certains les appellent elfes, d’autres fées. Mais ce qui est sûr, c’est que le parc est leur demeure. J’en ai approché un, c’était il y a deux ans. Bien que colérique au premier abord, ils sont en fait gais et sympathiques, et invitent volontiers les voyageurs déguster un breuvage de leur soin, confectionné à base de plantes vertes. Vous en trouverez partout la nuit tombée, mais je vous conseille un grand bosquet bordé de haies, mais il faudra fouiller aux racines d’un grand arbre trônant au milieu des feuilles pour rencontrer la famille Garotte. Ils sont ronchons mais tellement gentils !

Gabriel Vandamne


Par un matin d’été

Par un matin d’été, un enfant malheureux pour qui la vie avait perdu toute saveur, depuis la mort d’un être aimé, fut amené pour le distraire dans un parc magnifique, le jardin du Luxembourg. Mais pour cet enfant, triste le monde était gris ; un éclair de couleur flamboyante attira son regard, un écureuil ! Cette petite bête grimpa sur un grand chêne dont la cime effleurait les nuages. Mu par une force venue d’on ne sait où, il la suivit et escalada l’arbre. Bien que l’arbre fût haut, l’ascension en fut rapide, il se sentait comme devenu écureuil. Au sommet son cœur tambourinait dans sa poitrine. Il leva les yeux au ciel, d’un coup, ce gris passé, ces couleurs moroses se transformèrent en bleu. Il respira une bouffée d’air frais, le vent ébouriffait ses cheveux, une feuille caressa sa joue. Il baissa les yeux, l’écureuil le regardait. Le calme et la paix régnaient, interrompus seulement parfois par le chant suave des oiseaux. Il ferma les yeux, un oiseau de feu apparut ; il caressa son pelage soyeux. Il rouvrit les yeux et contempla depuis le ciel pour la première fois depuis si longtemps, la beauté de ce lieu divin. Les buissons aux feuilles vert tendre, les toboggans aux couleurs criardes, les enfants et les parents au loin, des amoureux, les grand-mères sur un banc, deux jeunes filles qui racontaient une histoire.

Noémie Plantier

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