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Les mots, nos amis pour la vie

Article du 21 juin 2011, publié par PO (modifié le 21 juin 2011 et consulté 512 fois). Logo : Jiri Kolar

Ce fut une belle année pleine de délices, pleine de délires et de surprises ! Les mots ont été les plus forts. Ils nous ont bercés, fait pleurer, sourire et rire. Les mots nous ont fait vivre, tout simplement !

Merci à vous qui nous avez lus, vous qui partagez nos émotions ! Bonnes vacances, et bonnes lectures !

Le dernier texte de l’année…. La tension est à son comble. La pression est telle, je ne sais que faire. Pour être tout à fait honnête j’ai peur de vous décevoir. Devrais-je écrire un poème ? Raconter une histoire ? Je n’en sais rien, alors je vais faire ce que j’ai toujours fait, laisser courir ma plume sur le papier et observer les mots se juxtaposer en créant des phrases, comme par magie. Voilà.

Je ferme les yeux. J’écoute attentivement ma respiration régulière. Et j’écris.
J’ai des excuses à présenter. A mes parents, à qui j’ai fait vivre une année épuisante, à mes parents que j’ai trompés, que j’ai haïs, je suis désolée. Aux professeurs dont je me suis moquée, aux adjoints à qui j’ai menti, à toutes les règles que j’ai transgressées. Aussi nombreuses soient-elles. Je m’excuse.
J’ai également des remerciements à faire. A mes amis, avec qui j’ai passé une année extraordinaire, à ma famille que j’aime de tout mon cœur. Aux professeurs qui m’ont soutenue dans mes erreurs, à tous les gens qui ont contribué à me rendre heureuse, merci.

J’ai passé une année très mouvementée, avec des hauts et des bas. Une année incroyable, une année inoubliable, une année merveilleuse.

J’ai découvert la vie, consommé la vie sans modération. Je me suis trompée souvent, excusée parfois. J’ai beaucoup appris, beaucoup mûri, beaucoup fait la fête. Mais je ne regrette rien. Aucun moment, aucune décision, pour la simple raison que j’ai vécu. J’ai été impulsive, j’ai exploré les différentes facettes de ma personnalité. J’ai d découvert le bonheur à l’état brut, à l’état pur.

J’ai éprouvé la rage de tout mon être, la peur comme jamais je n’ai eu peur. Mais surtout j’ai aimé, naïvement, aveuglément comme une enfant. J’ai aimé des grands, des moins grands, des poètes, des musiciens, des hommes, des amis. J’ai aimé les aimer. J’ai souffert, j’ai aimé les jeter. J’en ai peur. J’ai aimé les pleurer, j’ai aimé les oublier. J’ai passé une année bien trop courte, mais immense. Une année qui restera pour toujours enfouie dans mon cœur, comme un petit morceau de bonheur rien qu’à moi.

Julie Heller

+++

A tous ceux qui ne peuvent pas aller à l’école…

Chers amis inconnus de moi, vous n’irez pas à l’école cette année.

Et comme la précédente vous la passerez à nous envier

Nous bourgeois, riches, chanceux écoliers,

Vous demeurerez loin de ces grands bâtiments de briques

Du crissement de la craie sur le tableau

De l’odeur des cahiers neufs

Du cri d’agonie de la craie finie

De la fierté des cahiers remplis

Du bonheur du week-end

Des punitions, des colles et des bonnes notes

Des trousses bien remplies

Des règles qui tombent

De l’apaisement des vacances

L’école lieu des connaissances procure une impression de poison ou de paradis selon chacun. N’ayez pas peur ! Un jour la cloche sonnera et vous serez tous réunis dans ces grandes classes, entre des murs de briques rouges.

Josépha et Clarisse

+++

L’homme bougon

C’est l’homme bougon, il ronchonne, jamais content.

Il pleut, il ne voit que le mauvais côté des choses, son jardin mouillé ; il fait soleil, il n’est pas content non plus car il a trop chaud et ne veut pas sortir de peur d’avoir une goutte de sueur dégoulinante sur son front ! Dès que le Bébé du voisin pleure, il se met lui-même à crier car il n’aime pas ce dernier. Quand il regarde à huit heures le week-end la télé, il ronchonne car il ne peut voir son émission préférée « Plus belle la vie »…La morale de cette histoire, qui n’est pas banale, c’est que le bonheur ne supporte pas les râleurs !!

Oscar

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Vengeance

Je suis vieille, j’ai 129 ans. C’est ma dernière journée, je le sais. Alors je vais régler mes comptes et envoyer ma malédiction à tous ceux qui ne m’ont pas plu…Vieille femme acariâtre certes, mais tant pis ! Alors voici :

Toi… ! Je te souhaite de te faire dévorer par les requins sur les belles plages de tes vacances !

Toi… ! Je te souhaite mille atrocités dans un incendie de forêt !

Toi, ma fille unique, qui m’a si lâchement abandonné dès que tu t’es mariée, je te souhaite mille morts, toutes plus atroces les unes que les autres !

Je crois que j’ai fait le tour !

Au revoir !

PS : Ma montre en perles, je la lègue à Mariam, celle qui a écrit ce texte.

Mariam

École alsacienne - établissement privé laïc sous contrat d'association avec l'État

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