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Barouf au musée / Soirée mécénat 2022

À l’occasion de notre soirée mécénat, retour sur Barouf au musée, l’opéra de Louis Dunoyer de Segonzac, réalisé avec l’école Maurice Rouvier

L’École alsacienne met en œuvre une politique active de mixité sociale car elle est convaincue que la diversité constitue une richesse indispensable pour former de futurs citoyens libres, heureux et responsables. Dans ce but, l’École alsacienne s’appuie notamment sur les Partenariats Charcot noués avec plusieurs établissements.

À l’occasion de la soirée mécénat du 22 novembre 2022, nous avons présenté l’ensemble des projets portés par les actions de mécénat de l’École alsacienne.

Après un premier article qui réunissait le témoignage des lauréats Charcot issus du collège Ronsard de Tremblay-en-France, revenons sur un autre partenariat Charcot, celui noué avec l’école Maurice Rouvier (Paris 14e).

Ce travail collectif entre deux classes de CM2, l’une de Maurice Rouvier, l’autre de l’École alsacienne a abouti à la réalisation d’un opéra, Barouf au musée de Louis Dunoyer de Segonzac, représenté en mars 2022 (voir : Barouf au musée : deux écoles pour un opéra).

🧡 Vous pouvez soutenir cette action par l’intermédiaire de vos dons :
👉 Mécénat 2022.

Les actions de mécénat en trois articles (soirée mécénat 2022)

Présentation du projet par Mireille Berret

Gauthier Lechevalier, directeur de l’école primaire, interroge les professeurs et les élèves qui ont participé à la réalisation de cet opéra.

Mireille Berret, professeur d’éducation musicale : « J’emploierai trois mots : l’envie, le défi et la réussite. L’envie, l’envie d’aller vers l’autre et d’ouvrir les portes. Le défi : c’était une aventure incroyable, six mois pour monter 17 chants ! Et la réussite : c’était exceptionnel de découvrir l’émotion du compositeur et la joie des élèves »

Barouf au musée : l’envie, le défi et la réussite !


Mireille Berret

Barouf au musée : le final en vidéo

Les témoignages des élèves

Léna : « On a travaillé pendant 6 mois, tous les 15 jours, le jeudi, on se retrouvait avec Maurice Rouvier. On attendait cette après-midi avec impatience ! Et c’était comme si on ne travaillait pas ! »

Balthazar : « On a fait des connaissances ! C’était mon premier grand projet avec une autre classe et on ne se voyait pas seulement pour travailler. Le dernier jour on a fait un grand goûter, il y avait beaucoup à manger ! »

Léa : « Ce projet c’était pour rencontrer de nouveaux élèves, une nouvelle école. C’est l’esprit de l’École alsacienne ! On travaille en s’amusant et en groupe. »

Aristide : « À chaque répétition, on créait des liens. Et plus on créait des liens, plus on était en forme pour le jour J, pour le spectacle ! Le pique-nique nous a soudés encore plus ! »

On a vraiment créé un lien entre les deux écoles !

Sheyma

Sheyma : « On a adoré, on a créé des liens, on s’est fait de nouveaux amis. Le dernier jour, nous étions tous tristes ! On a vraiment créé un lien entre les deux écoles ! Quand je suis arrivée à l’École alsacienne, j’avais déjà des amis. Ça m’a permis d’arriver sans avoir cette peur d’être nouvelle et de me sentir seule ; ça m’a aidée. »

Conclusion d’Alexandra de Peyrelongue

Alexandra de Peyrelongue, professeure des écoles :

« Le grand challenge était : comment ça va se passer entre les enfants ? On se demandait comment créer une belle coopération entre ces deux classes. On a mis des petites choses en places, des vidéos de présentation. Puis il y a eu la rencontre, une sortie commune à l’Opéra Garnier et bien sûr les répétitions régulières. Tout a fonctionné formidablement bien. Un très beau moment de cette coopération s’est déroulé durant le spectacle : un groupe d’une école a oublié d’apporter une œuvre et c’est un groupe de l’autre école qui a rattrapé l’oubli.
Vous avez été une belle équipe, bravo ! »

Vous avez été une belle équipe !

Alexandra de Peyrelongue

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