RDV à 5h40 Gare du Nord le lundi de la rentrée, ça pique ! D’autant plus que la moitié de la promotion a raté le premier Eurostar et a dû attendre 30 minutes le suivant à cause de contrôles aux douanes qui ont pris trop de temps, sans parler des élèves qui ont dû faire l’aller-retour chez eux car ils avaient oublié leur passeport…
Bref ! Après ces mésaventures, toute la promotion est bien arrivée à l’illustre gare de Saint Pancras, et en route pour la découverte de la capitale de l’Angleterre. Au programme : des musées, des musées et encore des musées ! Victoria & Albert, Tate Modern, British, National History et j’en passe. Les élèves ont aussi beaucoup marché dans la ville, découverte des quartiers de Soho ou Greenwich et émerveillement devant les fameux monuments : Big Ben, Westminster Abbey, relève de la garde de Buckingham Palace… Durant le voyage, l’ambiance entre professeurs et élèves était très chaleureuse et joyeuse, les élèves restaient par classes pendant les visites mais pouvaient se retrouver aux pauses déjeuners et temps shopping. Deux activités ont particulièrement plu aux élèves : la croisière sur la Tamise, sous un grand ciel bleu mais un vent glacial… et le dîner inter-classe dans un pub traditionnel anglais, avec au menu : l’incontournable Fish and Chips !
Après une semaine de rires et de soleil, karaokés dans le car, kems à l’auberge de jeunesse et traditional english breakfast, nous sommes bien arrivés à 23h18 le jeudi soir, en un seul train cette fois… Les élèves sont rentrés chez eux, les valises pleines de souvenirs, magnets, jelly belly et surtout du fameux tee-shirt “I ❤️ London”.
Pourquoi Londres cette année après Berlin en 2023 ?
Pour répondre à cette question, Graffiti est parti à la rencontre de Monsieur Borrelli, professeur d’Histoire qui a accompagné de nombreux voyages de terminale.
Il est déjà important de rappeler que les voyages en terminale ne sont pas systématiques. Autrefois, ces périples étaient le fruit du travail autonome de comités d’élèves. Ces comités votaient pour la destination, puis prenaient en charge la planification des réservations, des logements et la coordination du trajet. Cependant, cette approche a changé au fil du temps, transformant la nature même de ces voyages. Monsieur Borrelli se souvient du premier voyage qu’il a accompagné en 1997 avec les premières, un périple en train de nuit à destination de Venise. Au fil des années, les destinations ont évolué de manière cyclique, passant de Venise à Barcelone en train, puis à Berlin en autocar.
En 2020, la tradition des voyages de l’Alsacienne a été interrompue en raison de la pandémie… Lorsqu’en 2023, il a été question de réorganiser le voyage des terminales, ce sont les professeurs d’Histoire qui ont pris les rênes et ont souhaité revenir à Berlin, ville majeure dans le programme d’Histoire de terminale.
Mais le voyage de la promo 2023 a été marqué par des défis, problèmes logistiques liés à l’avion, tels que des valises perdues ; et enjeux environnementaux, liés à l’empreinte carbone élevée. Cela a conduit les professeurs d’anglais à proposer Londres comme destination pour cette année, la proximité géographique (trajet de seulement deux heures en Eurostar) étant un facteur décisif.
Lors de la réunion de bilan, les professeurs ont exprimé leur enthousiasme et leur satisfaction quant à cette destination. Les enseignants considèrent la possibilité de renouveler l’expérience à Londres l’année prochaine. Avis aux futures terminales de la promotion 2025 : l’avenir de votre voyage semble prometteur, mais attention, rien n’est garanti !
Un article de Jeanne F.
Un article des Cahiers de l’École alsacienne.