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2013-2019 : Axes de développement

Trois axes de développement pour les années scolaires 2013/2014 à 2018/2019 ont été proposés par le directeur de l’École alsacienne, Pierre de Panafieu, et adoptés par le Conseil d’administration, le 17 juin 2013 :

  • Une École encore plus ouverte 
  • Une valorisation de l’écrit sur tous ses supports 
  • Une valorisation des filières scientifiques

1. Pour une École encore plus ouverte

Le mot d’ouverture est fondamental ; il se situe au cœur du projet de l’École alsacienne. Cette poursuite de l’ouverture s’appuiera sur différents aspects : 

  • le maintien des échanges existants. Le nombre des échanges scolaires est déjà très important, on ne pourra pas augmenter leur nombre, même si l’on peut envisager leur développement au Petit collège. En revanche, il faudra améliorer l’accueil des nombreux élèves étrangers que l’École reçoit. Ces dernières années, des cours spécifiques ont été mis en place : cours de français langue étrangère, enseignement de différentes disciplines en français mais adaptés à des élèves étrangers. Il faudra aussi développer les échanges pour les professeurs afin de leur permettre de découvrir d’autres établissements scolaires ou d’autres méthodes d’enseignement. 
  •  l’accueil des élèves qui ont des besoins spécifiques. Dans ce but, une première rencontre, fructueuse, a eu lieu avec les responsables de Votre école chez vous, sur la suggestion d’Anne POSTEL VINAY. Dans un premier temps, des échanges pourront se dérouler entre les professeurs de l’École alsacienne et ceux de Votre école chez vous, au sujet de l’accompagnement des enfants malades. En allant plus loin on peut imaginer que certains professeurs puissent y effectuer une partie de leur service. Pierre de PANAFIEU souligne la qualité des recommandations d’Anne POSTEL VINAY, qui avait déjà été à l’origine de la création des classes à horaire aménagé musique (CHAM). 
  •  l’ouverture s’entend aussi sur le plan social. Les bourses Charcot sont à l’étude ; il faudra ensuite examiner l’éventuelle mise en place d’écolages variables.

2. Pour une valorisation de l’écrit sur tous ses supports.

Pierre de PANAFIEU souligne que nous vivons une révolution équivalente à celle provoquée par l’apparition de l’imprimerie. Les craintes suscitées par ces changements sont de même nature : à l’époque, déjà, on redoutait que l’imprimerie ne diminuât la connaissance des textes, ne favorisât la diffusion de l’erreur et ne nuisît considérablement à la mémoire. Le changement actuel est vécu comme un déclin de l’écrit. En réalité, la numérisation de la culture exige une maîtrise accrue de l’écrit ; il convient de former les élèves à acquérir l’information. Le numérique ne remplacera pas le livre, de même que la télévision n’a pas tué le cinéma. Il conviendra de mieux prendre en compte les différents supports numériques au CDI l’École, de former les professeurs et de mettre en œuvre de nouvelles formes d’évaluation. Il faudra aussi prendre en compte le travail participatif et développer l’espace numérique de l’École. La question des sources, des auteurs et de leur droit, du plagiat seront enseignées dès le primaire.

3. Pour une valorisation des filières scientifiques.

L’an passé, 25 % de nos bacheliers seulement se sont dirigés vers des filières scientifiques. Il s’agit d’un point bas sur lequel nous devons nous interroger. Il faut se demander notamment si le poids de plus en plus important des dossiers scolaires dans les procédures de sélection ne décourage pas nos élèves de postuler dans des filières scientifiques : certains élèves ont l’impression que leur dossier apparaîtra meilleur en dehors des filières scientifiques. Il faut aussi prendre en compte le fort décalage entre l’intérêt pour les sciences et les craintes face à la rigueur qu’elles supposent. La forte implication de l’équipe des professeurs de sciences leur permettra de réfléchir à leurs pratiques et d’aboutir à des propositions. Pierre de PANAFIEU évoque également la qualité des conférences scientifiques organisées par François COLODIET, qui peuvent contribuer à susciter des vocations.

Extrait du procès verbal 
du Conseil d’administration du 17 juin 2013.