École alsacienne
Échange au Pérou

Un mois au Pérou

Les élèves présentent leur échange #1

En collaboration avec les ambassadeurs de l’ouverture internationale, à la rédaction, nous avons décidé de vous présenter l’interview de personnes ayant participé à un échange à longue durée pour que vous puissiez mieux découvrir les coulisses de ces projets passionnants. Aujourd’hui, c’est avec Elina A. que nous avons pu échanger au sujet de son échange.

Graffiti : Où et quand es-tu partie en échange ?
Elina A. : Je suis partie en juin 2022 au Pérou. Je suis restée un mois et une semaine là-bas ; je suis donc revenue début juillet.

G : Pourquoi as-tu eu l’envie de partir en échange ?
E. A. : J’étais curieuse de voir le monde et surtout le Pérou, parce que c’était une destination un peu floue pour moi : c’était sur un autre continent et on parle espagnol. Aussi, financièrement, je n’ai pas forcément les moyens d’aller dans un pays étranger aussi éloigné, donc je me suis dit qu’il fallait postuler, et j’ai été prise.

G : Quelle est la chose la plus intéressante que tu as pu voir au Pérou ?
E. A. : Je pense qu’au Pérou ce sont les différences sociales. Je savais que les pays en développement connaissaient une différence énorme, mais en arrivant sur place ça a été un choc. Et ça m’a motivé pour faire des choses et m’engager encore plus dans la politique que je ne l’étais déjà. Et c’est aussi intéressant de voir comment ils vivent ce décalage et comment ma correspondante vivait le fait qu’à Paris ce soit différent, comme la question de l’enseignement.

G : Est-ce que partir en échange a été réellement enrichissant pour toi ?
E. A. : Oui, parce que je suis partie sur un autre continent pendant un peu plus d’un mois, ce qui est une longue période. Cela m’a fait prendre beaucoup d’indépendance, m’a contraint à renforcer mes convictions et à me sentir à l’aise pour parler anglais et espagnol – dans le cadre où j’étais on parlait les deux langues.

G : Es-tu toujours en contact avec ta correspondante ?
E. A. : Oui, mais moins qu’avant l’échange quand on faisait des visios et des appels. Je me suis aussi fait des amis là-bas, à qui je parle de temps en temps. J’ai fait de belles rencontres !

G : As-tu gardé un contact avec tes amis à Paris pendant l’échange ?
E. A. : Un peu, mais pas vraiment : c’était assez distendu. J’ai gardé contact avec ma mère. Avec mes amis moins, parce qu’il y avait beaucoup de décalage horaire.

G : Quelles sont les qualités à avoir pour vous pour pouvoir partir en échange ?
E. A. : Je pense qu’il faut avoir la tête sur les épaules, être déjà indépendant et ouvert d’esprit tout en sachant garder ses valeurs.

G : As-tu eu des difficultés pour rattraper les cours en rentrant à Paris ?
E. A. : Non parce que je suis partie en juin, donc il ne restait qu’une semaine de cours et j’étais en 2de, donc c’était simple à rattraper.

G : Est-ce que toutes les démarches administratives ont été compliquées à faire ? (papiers, vaccins, avion…)
E. A. : Il y a une anecdote : j’ai perdu ma valise en arrivant au Pérou donc je n’avais rien ! Finalement je l’ai retrouvée, mais c’était stressant pour toutes les démarches à faire, effectivement.

G : Est-ce que tu recommandes aux autres élèves de partir en échange ?
E. A. : Oui, mais il faut être préparé : on découvre un autre pays, une autre culture. C’est encadré par l’École donc on va à l’école là-bas aussi – c’est différent de ce qu’on voit en faisant du tourisme !

G : Qu’est ce que tu faisais là-bas ?
E. A. : On allait en cours. Je n’avais pas les mêmes cours que ma correspondante parce que là-bas on peut les choisir. Le soir on finissait tôt, mais après il y avait plein de sports et d’activités caritatives, comme la représentation de l’ONU à laquelle j’ai participé. Puis le soir, je passais du temps avec la correspondante et sa famille. Le week-end, je visitais un peu et je sortais avec des amis.

G : Qu’est-ce qui t’a paru différent ?
E. A. : Les différences sociales et le mode de vie. Je n’ai pas vu de classe moyenne : les gens sont soit très riches soit très pauvres. En arrivant, il a fallu s’adapter, et ma correspondante a dû s’adapter de la même manière quand elle est venue en France.

Propos recueillis par XinMiao Liu-Glayse

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